Faire plus avec moins par Richard Strasbourg

Heureux d’un (d’une sorte de) printemps

Retourner jouer dehors

Lorsque le printemps arriva, je suis retourné courir dehors, pour la première fois depuis l’automne dernier.

Sans montre, sans musique et sans prétention, j’ai repris la route après ma visite matinale au gym.

Il faisait trop beau pour ne pas en profiter et je m’étais donné congé de course depuis la première neige en 2022. Restait quand même le tapis roulant et les autres machines, bien sûr. J’ai quand même apprécié les levers de soleil dont j’ai été témoin à travers les grandes vitrines du gym. Beau plaisir que de courir en short et de pouvoir admirer ce spectacle à volonté et au chaud.

Toujours est-il que cette première sortie, qui consistait en trois boucles d’un kilomètre, dans mon quartier, m’a donné l’occasion de reprendre contact avec les surfaces et avec le jeu de sauter de l’une à l’autre, en zigzaguant entre les obstacles sur mon chemin.

Gazon, béton, bouette, arbustes, asphalte, poubelles, gravelle, flaques, gazon, béton, poteaux, piétons…

Plus tard dans la même semaine, j’ai carrément laissé faire le gym et je suis allé voir un petit secteur résidentiel en développement tout près de chez moi: récente transformation de terres agricoles en complexe d’appartements.

Changement de surface et de réflexion: humains vs. nature.

       

Rituels

Depuis que je me suis abonné au gym en 2021, j’essaie à chaque sortie de course, de passer devant, sans trop savoir pourquoi. Peut-être pour me rappeler que j’ai encore cette liberté d’aller trouver mon chemin vers la santé et la forme, en dehors de ces murs et sans toute la quincaillerie. Peut-être aussi que c’est juste pour apprécier un peu plus ce retour à la simplicité: pas de programme spécifique, pas vraiment de limites géographiques, pas d’attente, pas d’abonnement etc.

Autre rituel: avant de partir, je pose toujours des gâteries pour chat sur les tablettes du parcours à obstacles que j’ai créé pour ma chatte Lily. C’est une routine d’exercice pour la gardienne des lieux. Impossible de partir ou de revenir sans se soumettre à ce rituel, créé pour remédier à des comportements agressifs. La santé mentale, c’est pour toutes les créatures animées après tout, et à chacun ses outils pour y arriver.

Calendrier

Comme mon horaire de travail change souvent, j’ai un gros calendrier en papier accroché au mur sur lequel je note chaque quart de travail avec un marqueur noir à pointe fine et aussi chaque entraînement avec un plus gros marqueur de couleur. Ainsi, chaque fois que je passe devant, il me rappelle d’un coup d’œil si je maintiens une certaine discipline ou si je me laisse un peu aller, ce qui n’est pas toujours nécessairement une mauvaise chose. Question d’équilibre.

En plus, si je n’ai pas ce rappel de mon horaire de travail, j’ai de bonnes chances d’oublier un cours ou un rendez-vous important et puis ça me motive de voir le calendrier prendre des couleurs pendant le mois.

Je n’ai rien contre la technologie, mais je préfère les outils plus simples, quand c’est possible.

Vieille école, mais presque sans faille. Jamais besoin de recharger.

Cours, Richard, cours!

Pendant la première semaine de mai, j’ai développé une douleur au poignet, ce que j’ai interprété comme un signe qu’il était peut-être temps de laisser les haltères de côté et d’être un peu plus sérieux avec la course.

Et puis, après quelques jours de repos et de nombreuses séances d’étirements j’ai rajusté le tir avec un nouveau programme de musculation inspiré de l’âge de bronze du culturisme: des charges plus légères mais plus de répétitions. Gracieuseté de Monsieur Eugen Sandow.

Dimanche le 7 mai, après une semaine plutôt grise et pluvieuse, je suis sorti dehors et j’ai pris le rang sur lequel j’habite, avec comme objectif de faire un aller-retour de 8 kilomètres.

Cet aller-retour devait m’amener à un carrefour avec une belle lumière rouge clignotante au centre: un vrai stop de campagne.  Cette lumière, que je peux apercevoir, comme un navire (chaloupe? kayak?) suivant la lueur d’un phare est parfois rassurante et parfois déprimante (elle semble souvent ne jamais vraiment se rapprocher). C’est un repère important. Je connais par-cœur la distance entre mon chez-moi et ce carrefour: 3,75 km.

Ainsi, alors que je m’en rapprochais, l’idée faisait son chemin dans ma tête, de continuer au-delà de ce point où j’avais prévu faire demi-tour.

Je me sentais très bien et je voulais profiter du beau temps, qui se présentait par petites doses en mai, incluant même un bref retour de la neige.

Ainsi, comme je ne portais pas de montre, une fois la décision prise de continuer et exécutée, je devais donc atteindre mon prochain repère: un poteau qui portait autrefois une enseigne souhaitant la bienvenue dans notre municipalité. Le poteau est toujours là, indiquant pour moi cinq kilomètres et 14o0 mètres avant la fin du rang.

Je me suis donc gardé une petite gêne et j’ai rebroussé chemin, en me disant que je devrais probablement faire une petite pause forcée, assumée et appréciée pour laisser passer les voitures à l’un ou l’autre des carrefours sur le chemin du retour.

Et puis je me suis mis à penser à des scénarios de vacances pour la fin de l’été, dans ma bulle, ce qui n’est pas forcément une bonne chose, entre le fossé et la route de campagne sur laquelle les limites de vitesses sont souvent considérées comme des suggestions. Heureusement, il n’y a pas grand monde là le dimanche matin.

Cette semi-absence a fait en sorte qu’au moment d’en sortir, j’apercevais déjà un autre repère important: le seul feu de circulation (moderne et complet) du rang et, plus je m’en rapprochais, plus je souhaitais pouvoir y faire une pause forcée, pour laisser passer une circulation exigeant, celle-là, toute mon attention.

Mais, en ce beau dimanche ensoleillé, au beau milieu de nulle part, à environ un kilomètre de chez moi, le destin en avait décidé autrement et le feu changea au vert au moment exact où j’arrivais à l’intersection.

Continuant à trotter, en pensant à vous écrire quelque chose sur le mot en j: jogging (peut-être plus tard), je délaissai les accotements sablonneux pour retrouver les trottoirs de mon quartier.

Mais comme l’aurait peut-être dit un personnage fictif bien connu des coureurs: comme j’étais déjà allé aussi loin, je me suis dit que je pourrais bien continuer.

Ainsi, je suis passé devant mon petit logis sans m’arrêter, pour terminer ma course quelque part entre 10 et 11 kilomètres, en plein devant le gym.

Une petite tape sur le panneau au-dessus de la borne-fontaine pour marquer l’occasion et, c’est tout ce que j’ai à dire là-dessus!

Juin

Le 4 juin, ma copine avait décidé de se joindre à moi sur son vélo et nous avons donc parcouru une quinzaine de kilomètres ensemble, par un dimanche plutôt frais et ensoleillé.

Ça nous a permis de reprendre nos habitudes et nos rituels, tranquillement.

Une semaine plus tard, un dimanche clairement plus chaud m’a fait travailler un peu plus que prévu pour conquérir mille mètres supplémentaires, mais toujours en bonne compagnie.

Classique

Dimanche le 18 juin, fête des pères, c’était la date que je m’étais fixé pour ma classique annuelle: 20 kilomètres et plus…

Cette année, je prévoyais couvrir la distance entre notre appartement et la maison de mes beaux-parents, pour la première fois, vus qu’ils ont emménagé dans cette nouvelle demeure l’année dernière.

Je devais donc rajouter quatre kilomètres en une semaine, mais je comptais aussi prendre mon temps, sachant que, passé un certain point de non-retour, je devrais atteindre ma destination, d’une manière ou d’une autre.

C’est à dire que quelque part à mi-chemin, je devrais parcourir la même distance pour y arriver que pour revenir chez nous.

Chicken!

Finalement, vu le risque de pluie, je me suis un peu dégonflé pour mon grand aller-simple vers la maison de mes beaux-parents.

Ma copine et moi avons quand même parcouru 14 kilomètres dans notre quartier, transformant ainsi mon défi du printemps en défi de la St-jean.

Il n’y a pas eu une seule goute de pluie toute la journée…

On s’en reparle bientôt.

Bon printemps!

Richard Strasbourg

pour Courir.org

rstrasbourg@hotmail.com

 

 

 

 

 

 

Message Important de la direction

Ce message est pour aviser les utilisateurs et visiteurs de notre site que nous   effectuons une révision du site

C’est pourquoi la liste des évènements en ligne, n’est pas aussi importante que par le passé pour l’instant. Nous sommes donc  à revoir les informations des courses que notre équipe a courues et couvertes. Ce sont les seules courses qui seront listées à l’avenir.

Le travail de Courir.org a toujours consisté à faire la promotion de la santé à travers la pratique de la course à pieds et également la tenu d’une liste exhaustive d’évènements. En plus de ces nombreuses autres implications, que ce soit dans le coaching, l’aide à la tenu d’évènements et la tenu d’une info-lettre mensuelle( qui est présentement en pause).

Tout ça avec une bien petite équipe qui essaie de maintenir le fort.

Un autre but de Courir.org  faisant partie de la mission est de faire connaître le monde de la course à pieds aux plus grands nombres de gens possible. Ces bienfaits étant de plus en plus reconnus même par le monde médical  augmente notre plaisir à la faire connaître et est toujours aussi présent. Donc courir, bien courir et pour le reste de sa vie c’ est notre devise. Sagement et sûrement.

Courir dans notre belle province, quel bonheur. On a de si beau coin de pays. Ailleurs ? La planète est merveilleuse et pourquoi pas allez-y!  Découvrir un endroit est intéressant et différent à pieds on y voit des chose qu’on ne verra pas en y étant en véhicule.

Le voyage développe la culture. Et les amis (es) que l’on se fait sur la route de la course à pied sont si précieux.

Bref on est de retour sur les parcours et parfois avec notre kiosque.

J’ai révisée notre modus operandi je suis prête j’apporte avec moi non plus le calendrier papier mais plaisir de me trouver auprès de vous sur la route.

Comme toujours bonne route à vous tous.

Nathalie Collin pour Courir.org.

Présidente et co fondatrice.

 

Promotion pour les courses du Circuit Endurance

Le Demi Marathon Mont-Tremblant hôte du Championnat Québécois de 21 km sur route

Nous sommes fiers d’accueillir les Championnats québécois de 21,1km sur route
de la Fédération québécoise d’athlétisme, troisième étape de la Coupe Québec Viens Courir.

Nos prix augmentent le 30 juin, assurez-vous le meilleur tarif aujourd’hui et rejoignez-nous pour célébrer l’été des champions à Mont-Tremblant.

Je m’inscris

Pour plus d’information en lien avec la Coupe Québec Viens Courir : cliquez ici

Une 13e édition du Défi des Escaliers pleine de détermination

Un autre événement de la série Je Cours Qc tenu à guichets fermés crédit photo: Nicolas Hallet

Québec, le samedi 17 juin 2023 – Les rues de la Ville de Québec ont été envahies d’une ambiance enthousiaste malgré la pluie aujourd’hui alors que près de 2 000 coureurs et marcheurs ont bravé la température pour participer à la 13e édition du Défi des Escaliers, seul trail urbain de la province produit par Gestev. Les participants n’ont pas eu froid aux yeux devant les milliers de marches sur leur parcours alors qu’ils se sont lancés à l’assaut de quasi tous les escaliers reliant la Basse-Ville à la Haute-Ville parmi les épreuves de 19 km, 13 km, 9 km et la Course des jeunes (2 km).

« L’enthousiasme des participants sur la ligne de départ était palpable malgré la température qui n’était pas des plus clémentes. Les coureurs ne se sont pas laissés arrêter par la pluie, bien déterminés à attaquer cette course-escaliers ! On constate que le Défi des Escaliers est très apprécié pour son challenge musculaire, en plus d’être un produit d’appel touristique unique. L’événement s’est d’ailleurs tenu à guichets fermés pour la première fois cette année, souligne Marianne Pelchat, productrice déléguée chez Gestev. C’est une fierté de pouvoir mettre en lumière la topographie de la Ville de Québec, mais également son patrimoine par cette course qui emprunte des escaliers et des passages chargés d’histoire et de charme.»

Rois et Reines du Cap-Blanc

Les 398 marches de l’escalier emblématique du Cap-Blanc se sont transformées en véritable terrain de jeu alors que les participants les plus aguerris ont rivalisé dans une montée effrénée pour remporter les titres de Roi et Reine du Cap-Blanc pour les épreuves du 19 km et du 13 km. Julian David Claros Duarte, ambassadeur Je Cours Qc de la cause associée du Centre de prévention suicide de Québec, a été le coureur le plus rapide du 19 km à atteindre le sommet du Cap-Blanc en 1min 45s. Chez les femmes pour cette même distance, c’est Karine Lefebvre a été désignée Reine du Cap-Blanc pour avoir gravi cet escalier en un temps de 2min 46s. Quant à l’épreuve du 13 km, Éléonore Soucy-Giguère a atteint le plus rapidement la dernière marche du Cap-Blanc en 3min du côté des femmes et, chez les hommes, Alexandre Boucher a su se hisser comme Roi du Cap Blanc avec une montée en 3min 21s.

L’épreuve de 19 km marquée par le dépassement de soi

Déjà que la température demandait aux coureurs une plus grande détermination qu’à l’habitude, certains ont donné le tout pour le tout cette année afin de se dépasser. C’est le cas d’Olivier Moreau, qui a remporté la 1ère place pour l’épreuve de 19 km en un temps de 01:23:57, battant ainsi son propre temps en 2022, lequel lui avait valu la 3e position. Karine Lefebvre, qui est montée sur la 1ère marche du podium de l’épreuve du 13 km en 2022, a elle aussi complété un nouvel exploit personnel en terminant son 19 km en 01:30:27, lui valant la première place de cette distance.

Retrouvez l’ensemble des résultats de la journée sur Sportstats.

 Le Marathon Beneva de Québec présenté par MontellierC’est du 29 septembre au 1er octobre prochain que les coureurs et marcheurs auront la chance de participer au Marathon Beneva de Québec, présenté par Montellier.  Rappelons que les participants prendront le départ d’un parcours carte postale qui sillonnera les plus belles rues de Québec, mettant en lumière les plus beaux attraits de la Ville de Québec, joyau du patrimoine mondial. Ce tour de ville condensé, qui traverse trois arrondissements et neuf quartiers, est un superbe défi sportif sous la flamboyance automnale. Pour une deuxième année, les coureurs et les marcheurs seront accueillis dans la zone festive sur la place Jean-Béliveau, ligne d’arrivée de toutes les distances, en plus de l’Expo Je Cours Qc qui se tiendra sur le site d’ExpoCité.

 

À propos de la Corporation Événements Course de Québec

La Corporation Événements Course de Québec a pour mission de faire rayonner la course à pied à Québec à travers les événements amateurs Je Cours Qc qui attirent des milliers de coureurs et marcheurs d’ici et d’ailleurs. En plus de déployer des événements de course grand public, la Corporation Événements Course de Québec travaille avec acharnement pour le développement du sport et l’adoption des saines habitudes de vie auprès des amateurs de course de tous les âges.

 

Natasha Wodak et Moh Ahmed remportent les honneurs au Championnat canadien du 10 km

Rejeanne Fairhead, 96 ans, a établi un nouveau record du monde

Ottawa, le 27 mai 2023 – Cette année, plus de 6 400 coureurs ont participé au 10K d’Ottawa présenté par Otto’s Ottawa. L’épreuve a attiré certains des meilleurs coureurs professionnels au Canada ainsi que des milliers de participants de l’ensemble de la région de la capitale nationale et du pays. Encore cette année, l’épreuve faisait office du Championnat canadien du 10 km.

Chez les femmes, Natasha Wodak, âgée de 41 ans et venant de Vancouver, a terminé en 32:51, ce qui fait d’elle la championne canadienne pour une troisième année consécutive. Wodak a rapidement pris la tête, distançant Leslie Sexton, qui a terminé au deuxième rang avec un temps de 33:13. Caroline Pomerleau, de Montréal, a quant à elle fini en troisième place avec un temps de 33:16.

Chez les hommes, c’est Mohammed Ahmed qui a remporté l’épreuve, avec un temps de 28:21. Le coureur de St. Catharines était nez à nez avec Cam Levins, de Black Creek, en Colombie-Britannique, pendant presque tout le parcours. Mais Ahmed a été capable de prendre de l’avance sur le dernier segment; Levins a terminé avec un temps de 28:39. Jeremy Coughler, de London (Ontario), a quant à lui terminé au troisième rang avec un temps de 29:31.

2023 Canadian 10km Championships
Ottawa, Ontario, Canada, May 27, 2023
Photo: Victah Sailer@PhotoRun
victah1111@aol.com
631-291-3409
www.photorun.net
#victahsailer

Le parcours, qui commençait à l’hôtel de ville d’Ottawa, passait près du célèbre canal Rideau, puis empruntait le pont Pretoria avant de se terminer devant des milliers de spectateurs sur la promenade Reine-Élizabeth. La chaleur a gêné bien des participants : en effet, il faisait 28 degrés au début de l’épreuve.

Vous trouverez tous les résultats ici :

Sportstats | Résultats – Hommes

Sportstats | Résultats – Femmes

Photos (credit Victah Sailer)

Une femme de 96 ans d’Ottawa bat le record du monde au 5 km 

Aujourd’hui, Rejeanne Fairhead, 96 ans et venant d’Ottawa, a établi un nouveau record du monde à l’épreuve de 5 km dans le groupe d’âge des 95-99 ans. Avec un temps de 51:09:01, elle a battu le record précédent de 55:48, qui était détenu par l’Américaine Betty Lindberg depuis 2022. L’année dernière, Fairhead avait terminé le 5K d’Ottawa en 58:52 minutes et il s’agissait de la première fois qu’elle participait à une course sur route. Elle avait alors établi le record canadien pour son groupe d’âge.

Lisa Georgesmedia@runottawa.ca

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